Chut… La nuit envahit le décor.
Au loin s’entend un crépitement,
Dans l’assemblée, un frémissement,
Mais l’attente se prolonge encore.
(Illustration : Pixabay)
Note : Je travaille beaucoup sur ma très prochaine autopublication de contes. Hier j’ai encore bien progressé et ce poème illustre parfaitement mon euphorie du moment !
Chut… La nuit envahit le décor.
Au loin s’entend un crépitement,
Dans l’assemblée, un frémissement,
Mais l’attente se prolonge encore.
Soudain ! Le ciel devient noctiflore !
Rouge ! Jaune ! Vert ! Orange ! Cyan !
Brûlent de mille éclats flamboyants
Les pigments enrobés de phosphore !
Ah ! Ils fusent, les rayons sonores,
Charmant l’astre nocturne émergeant
Avec leurs rugissements urgents
Et leurs panaches multicolores !
Et les voilà qui brillent plus fort !
Pour la lune et son regard d’argent !
Pour elle seule le coeur ardent
Fait pleuvoir flammèches et trésors !
Pour elle seule et son rire d’or,
Pour elle seule ils sont renaissants
Lorsqu’ils viennent cueillir, caressant,
Ce sourire qu’ils ont fait éclore !
Chut… La lune, pour prix de leurs efforts,
Illumine les ombres tendrement
Car ils brillent pour elle seulement
Et que, pour eux, elle brille d’abord.
un nouveau joli poème que je ne connaissais pas !
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Je l’avais proposé à un concours de poésie pour le printemps des poètes mais c’est maintenant et je n’ai aucune information 🤔.
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Une véritable danse de feu et de lumière que cette poésie, je pense à un paso doble à cause des rimes binaires !
Voilà comment tirer pleine partie d’un spectacle pyrotechnique. Et rien que ce foudroyant « noctiflore » valait le coup d’œil !
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Merci beaucoup ! J’avoue que ce « noctiflore » me plaît énormément… 😉 Ainsi que la légère asymétrie de la métrique sur la dernière strophe !
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